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Y a-t-il un mode d’élevage de gibier ?

L’élevage de gibiers, une solution en guise de complément à un éventuel tarissement de viandes d’élevage domestique ? Ou tout simplement une diversification pour les besoins culinaires ? Dans tous les cas, comme pour les animaux domestiques, l’élevage d’animaux sauvages suit des règles, mais des contraintes techniques sont aussi à maîtriser.

Prenons l’exemple des cerfs.

Il existe plusieurs centaines d’élevages de cerfs situés en Auvergne, Bretagne, en Picardie… Ils sont essentiellement tournés vers la production de viande, avec 500 tonnes écoulées tous les ans en France. La méthode est donc a fortiori quasi-semblable à celle appliquée pour un élevage de bestiaux domestiques. Ce cervidé étant aussi sensible au stress.

Les cerfs sont destinés aussi bien à la chasse qu’à l‘abattoir. En plus d’une qualité d’alimentation principalement composée de foin, l’élevage proprement dit doit se faire en plein air, avec un milieu spécifique construit pour l’hivernage (Plus de 3m² pour un animal). Certains contrôles vétérinaires sont aussi incontournables, à ne citer que les tuberculinations.

Pour le sanglier.

Même si la consommation de sanglier est faible en France (plus de la moitié n’en mange pas, et ceux qui en mangent ne prennent que 130g par an en moyenne), cet animal est très demandé dans les parcs de chasse. 85% des produits d’élevage y sont destinés. Parmi les particularités dans l’élevage de sanglier : il faut au moins 1 hectare pour 2 reproducteurs et leur suite ; les clôtures doivent être hautes avec une profondeur d’au moins 40 cm, élevage extérieur, éloignement des routes…

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