Les USA, l’Europe et la Chine sont toujours les plus gros mangeurs de porc dans le monde, avec aux alentours de 80% de la consommation globale. Mais ces mêmes pays se trouvent également être indéfiniment en tête de la liste des premiers producteurs de cette viande. Pour dire que les échanges de viande de porc dans le monde ne sont pas toujours évidents. Par exemple, que faut-il penser quand les gros producteurs restent toujours eux-mêmes de gros demandeurs ?
Le cas de la Chine
La Chine qui s’occupe de 50% de la production internationale n’arrive-t-elle pas à satisfaire sa propre demande ? En effet, le pays dont la population a le premier atteint le milliard importe toujours une grosse part de sa consommation interne depuis les USA, le Canada, le Danemark… Et même l’Europe y trouve une aubaine depuis que ce secteur a fait face à un léger déclin, sur la Terre du Milieu. Bref, tous les yeux des pays exportateurs sont toujours rivés sur elle. Pour sa part, ses principaux produits porcins exportés sont des viandes transformées, ce pays étant connu pour ses artifices pour donner au porc ce goût du bonheur si adulé par les amateurs.
À quelles problématiques font face les pays producteurs ?
D’autres pays se trouvent dans cette même situation de manque, principalement en Asie et dans des pays européens où la production ne suit pas le rythme. Mais dans d’autres contrées, d’autres facteurs mettent à mal leur tentative de rehausser leurs performances en termes d’exportation. Il existe toujours des pays dont la production n’arrive pas à passer outre leur territoire. En cause, les normes de qualité et sanitaires au niveau planétaire ne sont pas encore complètement alignées. Le manque de productivité est aussi couplé à une certaine difficulté à ajuster le prix à l’exportation.