Tout le monde connaît les Français attachés à une tradition culinaire de longue date, à une cuisine raffinée où toutes les sources de saveur sont exploitables… On connait aussi les penchants de nos fins cuisiniers pour la chair animale. Mais ce n’est pas pour autant qu’on pourrait considérer le microcosme des consommateurs français comme de gros mangeurs de viande.
Une consommation en déclin ?
Les enquêtes sont nombreuses à attester que le taux de consommation de viande en France s’effrite réellement. La baisse serait même en accélération depuis quelques années en atteignant 3 ou 4% chaque année (avec une petite reprise de 1% en 2015 selon d’autres sources. Mais les chiffres continuent tout de même à être impressionnants. Avec environ 1,5 million de tonnes de viande par an, dont 200 g par jour par personne en moyenne, c’est vraiment très au-delà de ce que préconisent les diététistes (400 g par semaine !).
Toujours loin derrière les Américains
Pour la postérité de l’Oncle Sam, une étude statistique au début des années 2000 a révélé qu’un américain dégustait plus de 120 kg de viande par an (plus de 320g par jour). On dit que cela a considérablement baissé à cause de la cherté de la vie, du regain du militantisme vegan, d’une envie collective d’équilibrer le menu… L’américain moyen ne consommerait plus qu’environ une centaine de kilos annuellement. D’autres pays comme le Brésil, l’Uruguay ou le Luxembourg ont aussi une grande notoriété en matière de consommation de viande.
Des mangeurs de viande de qualité surtout
Les Français ne laissent pas de place prépondérante pour les luttes anti-viande. Plutôt qu’opter pour la tendance vegan, ils sont de plus en plus concernés par la qualité des viandes. Par exemple, Plus de 60% des Français privilégient les denrées provenant du circuit court. Les viandes régionales et locales sont donc les privilégiés des restaurants et des cuisines maison.