Moins populaires que les autres produits bouchers, les abats ont pourtant la côte chez les connaisseurs. Leur aspect peu ragoutant et leur réputation de source de cholestérol occultent cependant leurs bons côtés. Quelques éclaircissements pour encourager les aventuriers.
Abats : sont-ils dangereux pour la santé ?
Tout est dangereux pour la santé, à des degrés différents. En consommant des abats de manière non abusive, on peut préserver le bon fonctionnement de son organisme. Si le taux un peu plus important de cholestérol, d’acides uriques (dans les abats rouges) et, parfois, de métaux lourds (surtout dans les abats blancs et le rognon) amène à en ne pas en manger plus de 2 ou 3 fois par semaine, certaines carences en sels minéraux (fer, zinc…) et en protéines peuvent être rassérénés en consommant des abats.
Modes de cuisson des abats
D’abord, il faut remarquer que les abats sont naturellement plus goûteux que la viande de carcasse ordinaire. Même rissolés sans plus d’ingrédients que du sel et du poivre, les abats peuvent être extrêmement savoureux. La tendreté de ces viandes est légendaire. La cuisson pour le foie, le rognon ou encore la cervelle ne prend souvent pas plus d’une quinzaine de minutes. Mais certaines parties comme la langue en particulier nécessitent une longue préparation et un long braisage pour prendre mortifier. Dans tous les cas, la prise de saveur est quasi immédiate.
Acheter des abats : comment s’y prendre ?
Le principe est simple : les abats sont extrêmement périssables. Il est donc recommandé de vérifier la date d’abattage de la bête. Sur l’étal du boucher traditionnel, la fraîcheur du produit est discernable d’emblée. Il est seulement préférable de choisir des abats de moins de deux jours. En supermarché, et en tombant sur des marchandises surgelées, il faut choisir des produits datant de moins de 3 mois.