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Vendre de la viande de cheval en France

Les boucheries chevalines sont estimées à environ mille en France, sinon plus. Mais vendre de la viande de cheval semble de moins en moins plébiscité. Le secteur a été gangréné par le scandale de 2013 dont l’origine était une tromperie et non un défaut de qualité. Mais la controverse devient à son comble sur le fait même de consommer du cheval.

Pourquoi ce mépris envers les vendeurs (et mangeurs) de chevaux ?

La viande chevaline est pourtant similaire à celle du bœuf (à la base du fameux scandale d’ailleurs !). Mais ses détracteurs sont nombreux à relever le statut de l’animal comme meilleur ami de l’homme, et qu’il convient en l’occurrence de ne pas le manger au risque de se voir traiter de tous les noms. On a même donné un nom au fait de manger du cheval : hippophagie, comme s’il s’agissait d’un acte à part. Ce qui mange du porc, du cerf, du bœuf et autre n’ont pas d’appellation spécifique.

Un secteur très réglementé aujourd’hui.

L’interdiction dans certains pays (USA, Irlande…) et les restrictions en France sont compte tenu d’une culture proscrivant l’hippophagie par religiosité ou moralité. Dans l’Hexagone, le fait de réduire ou de prohiber la boucherie chevaline risque de miner l’élevage et donc de minorer le nombre de chevaux. À noter en effet que plus de 90% du cheptel est destiné à la consommation !

Mais les règles d’abattage sont strictes. Avant la mise en vente du « produit », en plus des normes d’hygiène et sanitaire communes aux bœufs et autres, ainsi que les conditions de transport, toute forme de maltraitance sur le cheval à vocation bouchère amène à des sanctions.

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