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Le point sur la viande Halal et Casher

De fait, plus d’un lecteur pourrait croire que ces deux termes définissent un même rituel d’abattage. Puisque selon la légende, juifs et musulmans descendent d’un même ancêtre et que, forcément, les règles sont sensiblement les mêmes. Qu’en est-il réellement ?

Point commun : vider l’animal de tout son sang.

Même si cette pratique est commune en matière d’abattage d’animaux de boucherie (rituel ou traditionnel), la règle casher en la matière est un peu plus rigoureuse. En effet, même après le vidage de la moindre veine, le processus se poursuit notamment avec le lavage et le salage de la carcasse de l’animal. La méthode vaut à plus forte raison pour les organes comme le foie. Pour le halal, le drainage au moment de l’abattage suffit.
À noter aussi que certaines parties de l’animal ne sont pas casher, à savoir : le suif et le nerf sciatique. Certaines autorités rabbiniques sont même allées jusqu’à interdire à la vente toute la partie arrière de l’animal : filets, entrecôtes… bref, les plus tendres !

L’étourdissement de l’animal avant abattage.

Si la pratique du halal interdit la mise à mort d’animal non consciente (étourdi), le casher n’impose pas cette règle d’usage du monde occidentale. Les controverses autour de la question sont fréquentes et nombreuses. Notamment, si les détracteurs avancent une souffrance inimaginable subie par les bêtes, les musulmans affirment eux que l’animal ne ressent pas plus de douleurs que lors d’un abattage traditionnel. Du côté de certains consommateurs, on accuse aussi le coup quand la viande est de mauvaise qualité.

Autres interdits en matière culinaire.

En dehors du cadre de l’abattage rituel, on relève aussi certaines proscriptions liées à la consommation. En casher, l’une des plus suivies est l’interdiction de mélanger la viande et le lait (ou ses dérivés) autant à la consommation qu’à la préparation.

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