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L’engraissement des porcs

La viande de porc française, c’est toute une série de certifications et de labels de qualité avant de rejoindre votre assiette ! C’est un long processus de production dont la base est bien évidemment une alimentation équilibrée. Après la phase primordiale de l’allaitement et du post-sevrage, la phase d’engraissement est une période clé dans l’optimisation de la viande.

Quelle est l’alimentation du porc ?

Concernant particulièrement le porc charcutier, celui destiné à la boucherie, l’étape de l’engraissement débute à peu près au 4e mois de l’animal, après qu’il ait atteint un certain poids. Pendant cette phase, il ingurgite en moyenne 1kg d’aliments par jour divisé en plusieurs repas (l’estomac de l’animal étant particulièrement étroit). Sa nourriture est essentiellement composée de céréales (à plus de 60%), de graines oléoprotéagineuses et de minéraux. Grâce à cet apport spécifique, l’animal atteindra 120 kg en quelques mois. Quoi qu’il en soit, le choix des produits alimentaires détermine la qualité de la viande d’un producteur.

Quelles sont les contraintes ?

La normalisation de l’alimentation des porcs commence dès l’allaitement. La principale règle est de faire en sorte que la nutrition de l’animal change sans compromettre son système de développement naturel et le calibrage des aliments en fonction de l’âge est donc obligatoire. Si la tâche a longtemps été confiée à des fabricants spécialisés, plus de 35% des éleveurs français sont aujourd’hui autonomes dans ce domaine et peuvent concevoir eux-mêmes les bases et les aliments finis de leur bétail.

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