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Être bouchère dans le monde contemporain

Le secteur boucher peine toujours à recruter, même compte tenu d’une offre plutôt abondante. Parmi les raisons de cette pénurie de mains-d’œuvre : une tendance persistante des employeurs à s’accrocher au stéréotype ; celui qui impose que la boucherie a toujours été une affaire d’homme. Mais peut-être est-ce les femmes elles-mêmes qui ne songent pas trop à s’y introduire ?

Boucherie : toujours un métier d’homme ?

Il est vrai que les activités du boucher requièrent souvent de la force physique dans le cadre des préparations des viandes. Ce qui n’est évidemment pas trop de la tasse des femmes. Elles-mêmes réclameront volontiers une certaine retenue de la part des chefs, lesquels leur imposeront en temps voulu de maîtriser de gros pavés ! D’un autre côté, des clients témoignent que la gent féminine serait un peu plus soigneuse dans la découpe des viandes. Les connaissances en matière d’astuces et de qualité de viande se valent, hommes et femmes rivalisent en qualité d’accueil…

De l’évolution dans le monde moderne

En fait, l’usage actuel préconise l’alliance des deux sexes pour améliorer le commerce. De plus en plus de femmes rejoignent le rang des bouchers, non pour faire office de fronde contre ledit stéréotype, mais plutôt par la nécessité du milieu. Le secteur est aussi plutôt bon payeur, comparé à d’autres qui ont longtemps été l’apanage des hommes.

Les concours des meilleures bouchères de France deviennent des évènements favorables pour plébisciter.

Bien que l’augmentation du taux d’apprenties soit encore visiblement poussive, les reconversions viennent renflouer le manque de mains-d’œuvre. De nombreuses épouses et filles de bouchers, ou encore des femmes ayant suivi un cursus totalement différent deviennent des bouchères de talent en quelques années. Les entreprises sont tout aussi enthousiastes à les engager. Cela témoigne des prémices de la grande évolution d’un métier de bouche au féminin.

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