Non seulement un moyen de garantir la traçabilité des viandes, l’étiquetage permet également de garantir l’authenticité de ces denrées pour le moins très sensibles. Mais encore, l’étiquetage répond aussi à un besoin commercial, celui de faire connaître tel produit dans une zone géographique peu ou pas exploitée. C’est le cas de la France qui fait indéfiniment face à quelques problèmes de compétitivité. Mais que doit mentionner une étiquette pour viande ?
Ce qui doit être lu
Une mesure vis-à-vis de l’intérêt de consommateurs qui recherchent des informations véridiques et facteurs de décisions, quelques données doivent obligatoirement afficher sur l’emballage de la viande. On peut citer le nom et la marque de fabrique, mais surtout les caractéristiques du produit : appellation du morceau, poids, prix au kg et prix net, date d’emballage et date limite de consommation. Les conditions de production sont aussi mentionnées : numéro de lot du morceau, lieu d’abattage et de découpe, numéro d’agrément des entreprises respectives…
Et depuis 2002, la France impose aussi aux producteurs étrangers comme nationaux l’indication des pays de naissance, d’engraissement et d’abattage de l’animal. Ce qui n’a pas été le cas des viandes transformées, jusqu’à récemment où l’Hexagone a obtenu l’autorisation de l’UE d’expérimenter une année durant l’extension de cette forme d’étiquetage aux produits charcutiers, aux viandes de sandwiches et de hamburgers…
Ce qui peut être lu
Au bon vouloir des producteurs qui souhaitent gagner la faveur des consommateurs, il est certaines mentions qui peuvent ou non figurer sur l’étiquette : race, catégorie et type de l’animal, origine locale, mode d’élevage, labels… Il s’agit d’une démarche commerciale bien sûr, mais c’est surtout pour différencier nos produits au sein d’un amalgame de denrées sur les étals de marché. De façon à ce que les Français et les étrangers puissent reconnaître le « made in France », ce concept auquel les produits de qualité sont identifiés.
