La comparaison fera plus d’un perplexe. Parce que dans le microcosme des consommateurs de chairs animales en tout genre, ces denrées sont appréciées au même degré. Que choisir si jamais on devait le faire ? Pour les férus de bœuf et autres viandes à os, le choix est fait.
Qu’y a-t-il dans le poisson que la viande n’a pas ?
C’est vrai que presque tout ce qu’on trouve dans la viande se trouve en bonne quantité dans le poisson. Sans compter un volume égal d’acides aminés, la quantité de protéine est souvent presque au même taux. Il est même révélé que le thon dépasse la viande en termes d’apport protéinique (30 g pour 100 g de poisson). Dans tous les cas, les études révèlent que le poisson représente la source la plus importante de protéine animale pour le genre humain.
Par contre, le poisson contient moins de gras, sauf chez certaines espèces comme l’anguille ou le saumon, où les substances lipidiques peuvent atteindre 1/5ème du poids de la chair. Ces bêtes à nageoire ne contiennent pas non plus de fer, essentiel pour le développement et le renforcement de l’organisme, des muscles…
Le même refrain : mangez de tout !
Aucun risque de froisser les piscivores, ni les végétariens qui peuvent raffoler du poisson. La viande n’est ni mieux ni moins bonne que le poisson, et vice versa. D’ailleurs, les deux souffrent des mêmes controverses. Si la viande est « probablement » cancérigène pour certains, les poissons contiendraient des polluants comme les métaux lourds, des résidus de pesticides… Il est pourtant sans conteste que les deux types de chair contiennent les éléments essentiels à la vie de l’humain. Alors, pourquoi s’en priver ? Il suffit de manger des quantités équilibrées des deux en alternance.
Et il n’y a aucun risque non plus de manquer d’idées en termes de recettes. Le nombre de poissons comestibles est aussi nombreux que la viande est variée. Pour nous autres carnivores, le combat « viande vs poisson » se passe à table.
