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Génétique et élevage intensif

« Quasiment » interdit chez l’homme, l’eugénisme (méthode d’amélioration des races) est une des orientations autorisées de la génétique chez le cheptel domestique. Dans le domaine animalier, ce concept est favorisé par la génétique, la science qui permet de distinguer par avance les caractéristiques amélioratives.

Ce qu’apporte la génétique pour la viande.

Actuellement, la génétique est surtout utilisée dans le but d’optimiser la reproduction, aussi bien des reproducteurs eux-mêmes que les bêtes à vocation bouchère, laitière ou autre. Cela part de la sélection de races pures à démultiplier ou à améliorer.

Spécialement, le milieu agricole étudie, de manière constante avec l’INRA, l’existence de déterminants génomiques au niveau du cheptel, dans le but d’obtenir des caractéristiques de viande immuables : jutosité, tendreté, couleur… tout ce qui est apprécié par le consommateur. Pour analyser plus méthodiquement et de manière plus pratique l’ADN animal, des procédés comme les puces à SNP sont mis en œuvre pour explorer le génome.

Les OGM sont-ils forcément néfastes à l’élevage français ?

Une des dérives de la génétique, la fabrication et l’écoulement d’OGM ne sont pas (encore) autorisés en France. Plus d’un éleveur s’insurgent pourtant du fait que l’alimentation du bétail avec une « bonne » quantité de denrées OGM risque de compromettre les gènes des animaux, sur le long terme. Mais le comité scientifique reste dubitatif sur une quelconque conséquence autre que l’amélioration de la nutrition.

Mais par ailleurs, l’élevage français reste fondé sur la sélection naturelle, ou plus ou moins, dans la modification du cheptel. Loin est l’idée de transformer l’animal à viande en laboratoire.

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