En Hexagone et d’autres parties du globe, l’on ne cesse de soulever des problématiques de toutes les natures autour de l’élevage bovin : dégâts environnementaux, entraves au bien-être animalier… Au centre des débats : le profit des éleveurs de bêtes à viande.
État des lieux de la productivité et de la rentabilité
Un marché du bovin en difficulté, il y a des décennies que l’on en entend parler. Dans la majorité des cas, le problème semble être issu en partie de la démarche productive, mais plus encore compte tenu d’une consommation en régression principalement face à la diversification alimentaire. La hausse récente des prix en France devait répondre à une nécessité des éleveurs de retrouver une marge bénéficiaire censée en partie assurer leur survie et leur efficacité. Beaucoup s’insurgent néanmoins que cette augmentation négociée ne couvre pas le coût de leur production. Or, pour faire développer ce secteur, il n’y a pas que les tarifs montants.
Les solutions pour la rentabilité de l’élevage bovin
Il est vrai qu’une multitude d’éléments entrent en compte dans la détermination du coût et des revenus de l’élevage. Or, ces paramètres sont à considérer différemment d’une exploitation à l’autre. Par exemple, chacun dispose d’un circuit de distribution propre, le nombre et les caractéristiques des bêtes peuvent aussi marquer la nature des investissements et la rentabilité, etc. En d’autres termes, certains éleveurs trouveront leur bénéfice là où d’autres voient des pertes, les éleveurs peuvent être désavantagés là où les distributeurs gagnent…
En tout cas, le principe est d’assurer la satisfaction pérenne de la clientèle finale. Ce serait peut-être la vraie source des maux si les éleveurs, les services d’abattage et les distributeurs ne travaillent pas ensemble. En effet, il en faut beaucoup de nos jours pour convaincre des consommateurs de plus en plus enclins à vérifier la qualité, la provenance, le mode d’abattage, etc.
