Signe de sérieux et/ou moyen marketing, le label a longtemps été le fer de lance des marques, celles en proie à une concurrence farouche avec d’autres vrais producteurs de viande, mais aussi avec ceux qui font fi des éthiques et des normes de production. Que dire de l’efficacité d’un label ?
Label de viandes : origine et objectifs
Le label a longtemps été une garantie de qualité que des organismes de certification ou des coopératives de producteurs attribuent à des viandes (bœuf, veau, agneau, porc) dont le mode de production répond à des normes qualitatives spécifiques de la naissance à l’abattage et à la distribution des carcasses. Au fur et à mesure que de nouveaux enjeux commerciaux, environnementaux, sociaux et sanitaires sont apparus, le label de qualité est devenu un gage de fiabilité et de sécurité.
L’objectif demeure commercial. Mais il s’agit auparavant de permettre au consommateur d’avoir sous les yeux des éléments de comparaisons et de sélection, à savoir : le mode de production (élevage classique ou bio), l’origine et la provenance, les certificateurs, et bien d’autres. La démarche est louable. Mais c’est sans compter sur quelques agissements qui sèment le doute.
À quel label se fier ?
Il existe en effet un parterre de labels qui inondent le marché des viandes. Légaux ou pas, ces signes peuvent parfois être trompeurs, en vantant par exemple l’origine terroir ou le goût supérieur des produits sur lesquels ils sont apposés. Pour être sûr, il vaut mieux se tourner vers des estampilles connues comme le Label Rouge (signe d’une qualité organoleptique supérieure), l’AOC ou appellation d’origine contrôlée statuant sur l’origine, la tradition d’élevage…, le label AB (agriculture biologique) qui atteste d’un élevage traditionnel et d’une alimentation biologique des bêtes. Il existe également des marques collectives interprofessionnelles déterminant par exemple la composition des produits (ex : viande hachée 100% muscle, race…) et qu’il est essentiel de découvrir.