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Le bien-être animal : quelle est l’idée ?

Depuis un certain temps, les magazines et les journaux soucieux du bien-être animal se fondent sur des sondages pour révéler une opinion publique grandement favorable à une amélioration de la vie des animaux d’élevage. Pour autant, cette question refait toujours le tour des débats au niveau planétaire, d’autres pensées étant moins concernées ou ne considérant que le goût dans l’assiette. Mais oui, pourquoi le bien-être des animaux voués à l’abattoir importe-t-il ?

Bien-être mais surtout la santé animale.

Au-delà de toute controverse sur le caractère des bêtes douées de sensibilité, beaucoup justifient le bien-être des animaux en élevage en tant que moyen en vue d’un objectif qualitatif. Autrement dit, « tout bêtement », en leur créant un cadre de vie où ils jouissent d’un certain confort alimentaire, de mouvement… on arrive à améliorer le rendement des bêtes. L’exemple d’école, c’est le lien entre la santé des animaux et leur capacité à donner des progénitures saines et des produits sains (laits, viandes, œufs…). Le bien-être animal répond donc avant tout à la nécessité pour l’homme de se fournir en denrées fiables.

Une meilleure viande avec un mode d’élevage respectueux des animaux ?

La qualité du fourrage voire sa naturalité, l’existence d’un espace de vie vaste et pourvu d’air frais, le transport confortable vers les lieux d’abattage… On énumère une bonne liste de conditions pour optimiser la qualité des viandes. Les techniciens de l’élevage identifient surtout un bon nombre de facteurs de défauts de production.

Hormis les troubles de la reproduction et des anomalies comportementales, les scientifiques identifient deux catégories de risques pesant sur cet aspect de l’élevage (la production de viande) : ce sont les déséquilibres métaboliques ou hormonaux (pour les porcs castrés par exemple). Ces dernières classes de risques sont parmi les principales causes de la mauvaise qualité de la texture et de l’odeur des viandes. Et justement, retrouver ce type de viande dans notre assiette suscite l’envie de sortir et de brandir la pancarte !

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