Les études scientifiques avancent que l‘agriculture et l’industrie liées à ce domaine sont parmi les premiers facteurs de dégradation de l’environnement. La FAO le confirme, un peu moins de 15% du gaz à effet de serre émis par l’homme dans l’atmosphère proviendrait de l’élevage, avec des milliards de tonnes d’équivalents CO2. Une réorientation est-elle de mise ?
De nouvelles règles d’élevage ?
Adapter le nombre de bêtes selon la surface de pâturage, limiter voire arrêter les importations d’intrants, améliorer le prix des produits d’élevage, rendre la qualité plus accessible et valoriser le travail des éleveurs… autant de questions qui fait régner la confusion ! Et si, sporadiquement, l’élevage bio fait fureur dans certaines régions, il est encore au stade où les principes sont peu plébiscités nationalement.
Les enjeux de l’élevage écolo.
Un élevage propre qui garantit la propreté de la planète, quoi de plus noble comme objectif ? Le but est de créer la tendance en mettant en œuvre des systèmes qui, non seulement ne détériorent pas l’environnement, mais qui le préservent aussi. Il y va donc de la santé et du bien-être des hommes, mais aussi des animaux. De fait, c’est tout un système qui va en fait être chamboulé, même si, sur le long terme, l’agroécologie peut être économiquement rentable. Encore faut-il instaurer des mesures d’accompagnement fiables et respectées par tous.
Et la qualité de la viande dans tout ça ?
Selon les défenseurs de l’agriculture verte (pléonasme ?), la qualité de la viande s’est abaissée à l’avènement de l’élevage intensif. Un élevage plus écologique, avec un mode de production plus restrictif, permettrait d’améliorer le bétail : le pâturage est plus disponible le long de l’année, la production bénéficie de plus de contrôle… La viande en deviendrait ainsi de meilleure qualité. Reste à savoir si les consommateurs seront enfin unanimement prêts à en payer le prix !
